Le régime pescetarien est-il vraiment durable ?

Sommaire

Face aux enjeux croissants liés à l’élevage intensif et aux préoccupations environnementales, il devient essentiel voire urgent de chercher des alternatives à la viande. 

Outre les alternatives végétales et si vous aimez le poisson, le régime pescetarien peut également être une bonne option bien que souvent négligée ! 

En quoi consiste le régime pescetarien ? Ce mode d’alimentation est-il réellement durable à long terme ? Comment bien choisir ses poissons ?

Voici tout ce qu’il faut savoir sur le régime pescetarien et comment l’implémenter dans votre quotidien.

Tout savoir sur le régime pescetarien

Avant de rentrer sur les enjeux du régime pescetarien (ou le pesco-végétarisme) et sa durabilité, revenons rapidement sur sa définition.

Le pescétarisme est un régime alimentaire qui exclut tout simplement toutes les viandes issues d’animaux terrestres, comme le bœuf, le porc ou le poulet. Malgré tout, ce régime inclut le poisson, les fruits de mer, ainsi que tous les produits végétaux. 

On pourrait le résumer in fine à une forme de flexitarisme axée sur les produits de la mer. Par exemple, un pescetarien pourra consommer un filet de saumon accompagné de légumes grillés, ou des pâtes aux palourdes, tout en refusant un steak ou une escalope de dinde. 

Ce régime est souvent adopté pour des raisons de santé (apports en oméga-3 et bons lipides, protéines maigres), d’éthique animale ou d’écologie. Il offre une alternative à la fois nutritive et potentiellement moins impactante pour l’environnement, à condition de bien choisir ses produits, leur provenance et méthode d’élevage !

D’où vient le régiment pescetarien ?

Face aux impacts environnementaux de l’élevage industriel – émissions de gaz à effet de serre, consommation d’eau, déforestation – de plus en plus de consommateurs réduisent leur consommation de viande (rouge, blanche…). 

Dans ce contexte, le poisson et les produits de la mer plus globalement deviennent d’excellentes alternatives. Toutefois, la pression accrue sur les ressources marines pose à son tour la question de la durabilité d’un tel régime. Voyons les différentes problématiques propres à la pêche et l’aquaculture.

Pêche et aquaculture : quel impact écologique ?

La surpêche : un fléau pour les océans

Ce n’est un secret pour personne, la surpêche est l’un des plus grands défis pour la biodiversité marine. En effet, près d’un tiers des stocks mondiaux de poissons sont surexploités selon la FAO (L’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture). 

Des espèces comme le thon rouge ou encore le cabillaud pour ne mentionner qu’elles sont aujourd’hui fortement menacées, certaines espèces étant même classées comme « effondrées »

L’aquaculture : une vraie solution ou un problème ?

L’élevage de poissons, plus communément appelé l’aquaculture, est souvent présenté comme une alternative à la pêche sauvage. Pourtant, cette solution soulève de nombreuses autres problématiques environnementales comme :

  • la pollution des eaux
  • l’usage excessif d’antibiotiques
  • la surdensité des élevages
  • l’alimentation des poissons souvent basée sur d’autres poissons sauvages (farines animales), etc.

Il est donc essentiel en tant que consommateur de bien choisir son poisson et d’être vigilant sur plusieurs éléments !

Peut-on consommer du poisson de manière responsable ?

Les labels à connaître pour mieux choisir son poisson

Pour commencer, il existe plusieurs labels pour guider les consommateurs vers une consommation plus responsable. Voici les principaux :

  • Le MSC (Marine Stewardship Council) : il certifie une pêche durable, respectueuse des stocks et des écosystèmes.
  • L’ASC (Aquaculture Stewardship Council) : il garantit une aquaculture responsable avec un suivi des conditions d’élevage.
  • Le label Bio : ce dernier impose une alimentation naturelle et un faible impact sur l’environnement.
  • Le label Pêche Durable : il s’appuie sur des critères stricts de durabilité.

Ces différents labels assurent ainsi une meilleure traçabilité, la préservation des ressources marines et le respect des habitats naturels. Des éléments qui par ailleurs sont tous présents sur les emballages de vos aliments.

Privilégier les bonnes espèces et les circuits courts

Deuxièmement, gardez en tête que tous les poissons ne se valent pas en termes d’impact environnemental ! En effet, mieux vaut privilégier les espèces abondantes comme la sardine, le maquereau ou le hareng, et éviter celles en danger comme l’espadon, le thon rouge ou le cabillaud par exemple.

De même, la consommation locale permet de réduire l’empreinte carbone et de soutenir une pêche artisanale. Les circuits courts, comme les AMAP marines ou les pêcheries artisanales, garantissent une pêche plus respectueuse, souvent via des techniques douces (ligne, casiers, filets maillants) !

Pescétarisme durable : quelles alternatives pour demain ?

Regardons maintenant les différentes alternatives possibles pour un régime pescetarien durable.

Les protéines marines alternatives

Pour limiter la pression sur les ressources marines, des solutions innovantes émergent :

  • Les algues et micro-algues (spiruline, wakamé, chlorelle) sont très riches en protéines, en minéraux et en oméga-3.
  • Certains élevages expérimentent des truites nourries aux protéines végétales, sans dépendance aux farines de poissons.
  • De même, les substituts végétaux imitant le poisson (simili-saumon, faux-thon) séduisent de plus en plus, alliant goût et éthique environnementale. Attention toutefois à certains aliments qui sont en réalité ultra transformés.

Changer nos habitudes de consommation

Adopter une approche flexitarienne – en réduisant la fréquence de consommation de poisson – est in fine l’un des leviers les plus efficaces pour préserver les océans. 

Comme rapidement évoqué, intégrer davantage de protéines végétales comme les légumineuses, le tofu ou le tempeh permet de diversifier l’apport nutritionnel tout en limitant son impact écologique. De manière générale, vous pouvez également augmenter votre consommation de fruits et légumes, riches en fibres et très rassasiants !

Pour y voir plus clair, des guides de consommation ou applications permettent aussi d’évaluer l’impact environnemental de son alimentation et de faire des choix éclairés au quotidien !

Les plats cuisinés Seazon : une démarche responsable

C’est en raison de ces différents éléments que chez Seazon, nous adoptons une approche responsable en matière de consommation de poisson. 

Conscient des enjeux environnementaux, Seazon exclut par exemple le cabillaud, espèce particulièrement vulnérable à la surpêche, de ses menus. La carte propose par ailleurs régulièrement un « poisson du jour » labellisé Pavillon France. Ce choix permet une variété plus naturelle des espèces, respectant ainsi la saisonnalité et favorisant ainsi la biodiversité marine.

Lieu, purée de carottes & beurre persil

Un beau filet de lieu rôti au four servi avec un beurre composé au persil. Accompagné d’une purée de carotte et pommes de terre, et de haricots verts, il vous fera passer un excellent déjeuner.

Poisson du jour, haricots verts & sauce tartare

Une recette gourmande et équilibrée, sans féculents et faible en calories ? C’est possible oui : un émietté de poisson du jour qui varie en fonction des arrivages, des haricots verts et une sauce tartare aux herbes: cerfeuil, persil et estragon.

Lieu, risotto d’orge à la courgette

Filet de lieu, servi avec un risotto d’orge et de courgettes, crémé à la roquette et parfumé aux herbes.

Les engagements de Seazon en matière de pêche durable vont bien au-delà des exigences légales. Eh oui ! Nous exigeons également une transparence totale de la part de nos fournisseurs :

  • zone de pêche ou d’élevage clairement établie
  • état des ressources jugé satisfaisant selon Ethic Ocean
  • techniques de pêche privilégiées (engins passifs comme les filets maillants ou les casiers)
  • taille des bateaux connue ou encore traçabilité complète des produits.

Le tout pour assurer une provenance et une qualité des produits optimale.

Enfin, Seazon favorise la pêche unitaire (pêche à la ligne ou casiers), reconnue pour son faible impact environnemental, au détriment des techniques de pêche massive.

Pour encore aller plus loin, Seazon vous propose une carte hebdomadaire à 50 % végétarienne, renforçant ainsi l’engagement vers une alimentation flexitarienne et durable.

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